Les embouts ont des mors (retenus par des ressorts) qui viennent enserrer le graisseur (qui a une forme adapté).
Désolé photo pas très nette....
Il suffit d'emboiter l'embout sur le graisseur et pomper jusqu'à ce que la graisse dégueule par le croisillon.
Tirer ensuite un coup sec sur l'embout pour le dégager du graisseur.
Pour celui de croisillon côté pont, la bécane sur la béquille d'atelier donc amorto détendu au maximum, tu tournes la roue jusqu'à amener le graisseur en dessous.
On notera au passage que la rouille qu'on voit sur la photo est due à un oubli de graissage par le graisseur se situant sur le demi-arbre ar.
Le demi-arbre doit normalement être rempli de graisse, elle assure le bon coulissement des demi-arbres entre eux et la bonne conservation de leurs canelures.
Le graisseur concerné est le plus facile à atteindre (par dessus ou par dessous).
On pompe jusqu'à ce que la graisse remplisse complètement la cavité (elle ressort parfois à la jonction des demi-arbres)
Pour le graisseur situé sur le croissilon côté boite la procédure est la même que pour celui de pont. Toutefois il n'y a qu'un passage possible à travers la tulipe de sortie de boite.
Il faut donc aligner le graisseur avec le trou pour passer l'embout.
Il est possible (pas toujours) que l'embout ne puisse pas s'emboiter car il bute contre l'articulation. Ca passe mieux si la bécane est posée au sol. On peut aussi donner plus d'angle au cardan en détachant la barre de réaction côté pont, ce qui permet d'appliquer une rotation au pont (sens inverse des aiguille d'une montre) ce qui a pour effet d'augmenter l'angle et donc le passage.
Une autre solution consiste à détacher l'amortisseur du bras oscillant, puis de soulever la roue, dans ce cas de figure ça passe sans problème.
Désolé pas de photo de cette dernière opération, je n'ai qu'une 2005 en chantier aujourd'hui. J'ajouterai ça à la première occasion.