On ne peut que lui souhaiter une bonne retraite et une meilleure santé.
A propos de l'annonce...
A moins de posséder un gros patrimoine aucune banque ne donnera un accord de principe sans avoir un minimum d'éléments comptables en main...
"Un fond de commerce n'a de valeur que par le résultat comptable qu'il produit, surtout quand l'actif est très majoritairement composé de biens immatériels
démodables ou volatiles (site internet, clientèle,...)."
C'est que m'a répondu cet après-midi mon banquier (interrogé, pour ne pas passer pour un simple curieux...) après avoir été consulter les résultats publiés au BODACC...
"Investir 90 000 € dans un stock pour produire 16 000 € de pertes sur l'année (2014 - Derniers résultats publiés) ? cela ne présage rien de bon sur les capacités de l'emprunteur à rembourser."
"Pour la partie fond, tel qu'il est constitué, la banque ne peut pas sécuriser le financement par un nantissement, contrairement à une "vraie boutique" dont le bail commercial conserve une valeur de cession (si bien placé) à récupérer au cas où l'emprunteur ferait défaut."
"Sauf au cas où l'acquisition porte sur le rachat total des parts constituant la SARL, le financement du stock ne peut de toutes façons pas faire partie de la même enveloppe (les règles, taux banquaire, frais et taxes de cession ne sont pas les mêmes), il doit faire l'objet d'une négociation et d'un financement séparés de ceux destinés au fond."
"L'évaluation de la valeur du stock doit être faite sur sa rotation, et ses débouchés sur le marché, plutôt que sur son volume et sa valeur d'achat HT. Un stock doit tourner, un article acheté neuf voit sa valeur comptable diminuer au fil des mois..."
Bref, sans autres éléments pour constituer un business plan acceptable pour nos banquiers/comptables, il faudrait tomber sur un passionné argenté, sans expérience du commerce, où encore un banquier naïf...
On peut dire aussi que les dernières évolutions du e-market, et surtout du comportement des acheteurs qui majoritairement ne cherchent plus aujourd'hui que le prix le plus bas sans risque, privilégient les market-places, ou les sites parfaitement fonctionnels depuis un smartphone, sans prendre en compte l'aspect humain et la notion de service, ne favorisent pas l'optimisme envers l'avenir de ceux qui ont choisi d'autres voies (C'était mieux avant
).
Hélas le monde Guzzi n'échappe pas au phénomène, je suis bien placé pour l'avoir remarqué, il faut aujourd'hui adapter l'offre et les outils pour la proposer, notamment en matière de respect de la loi Hamon sur le e-commerce, ou accepter de voir son marché se rétrécir comme peau de chagrin.
Bonne chance à Dédé pour la vente, mais je crois quand même qu'il devra supporter quelques "curieux", et même "très curieux", avant de trouver parmi eux un potentiel acheteur.
Lun 4 Jan 2016 11:43 
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