V11 Cafè Sport, ou la naissance d'une nouvelle passion...
Posté: Sam 4 Mai 2019 16:05Hello les gens 
Benoît, 48 ans, passionné de 2RM depuis toujours, j'ai passé mon permis gros cube en 2002 après plusieurs années à rouler en Vespa PX.
Après un apprentissage sur deux japonaises (ZR7S et DL650 V-Strom), je me suis accoquiné avec les flat-twins bavarois. Dans l'ordre, R1100S, R1150RS, R1200GS, R1200R DOHC x2.
En 2012, un peu par hasard, j'ai essayé la gamme Moto Guzzi à l'occasion du "Moto Live Tour" : le V-Twin de Mandello est pour moi une véritable révélation !
La marque italienne répondait en tous points à mon envie motarde du moment : caractère moteur affirmé et design sortant des sentiers battus.
Après un an de réflexion, je signe le bon de commande d'une Norge GT 1200 8V bianca...
...puis la remplace l'année suivante, après 10 000 km, par une Griso 1200 8V SE Black Devil.
Une merveille de "catapulte" avec laquelle j'ai aussi parcouru 10 000 km, que j'aurais encore aujourd'hui, si un syndrome des loges naissant n'avait fini par rendre sa conduite insupportable au bout d'une heure à son guidon...
Le virus du V-twin face à la route est toujours bien en moi, mais je dois bien reconnaître que la gamme proposée, réduite à une peau de chagrin avec la disparition des 1200 8V, ne répond plus à mes attentes de "big block" logé dans un ensemble pas trop lourd et combinant une position pas trop basculée en avant.
L'année dernière, j'hésite brièvement sur les V7/V9 (sympa côté caractère, mais au final trop limitées question puissance), et me ravise quand je tombe sur une 940 Bellagio de 2013 esthétiquement raide neuve, une première main de cinq ans avec.....1 500 km au compteur !
Un aller retour à Nîmes (par un froid glacial de février), un moment émouvant passé avec un retraité d'origine italienne passionné et peiné de voir partir son bijou, et la Bella était dans le garage.
Seule modification, un amortisseur Shock Factory (+ long que celui d'origine) pour lui donner une tenue de route digne de ce nom et un peu plus de confort.
Depuis, j'ai parcouru 4 000 km à son guidon, avec un plaisir sans cesse renouvelé : un moteur vraiment vivant et enthousiasmant, malgré sa puissance raisonnable.
Enfin, il y a environ 6 mois, mon attention est retenue par une autre petite annonce : V11 Café Sport de 2004 (immatriculé en 2006), 6 500 km, 2ème main (avec historique rassurant : entretien suivi par Bergmann et Moto Bel').
Cela m'a renvoyé direct à l'époque où je passais mon permis de conduire, rêvant en feuilletant le numéro annuel "Spécial Salon" de Moto revue à la lettre M : la beauté des V11 me fascinait, notamment dans la version Le Mans délicieusement rétro, mais aussi dans toutes les (nombreuses) déclinaisons qui ont suivi jusqu'en 2004.
On ne croisait que très rarement ces motos sur la route, ce qui n'a fait qu'amplifier le pouvoir d'attraction qu'exerçaient sur moi ces diaboliques V11...
Mon sang n'a fait qu'un tour, 15 ans après, il me la fallait !
J'ai mis en vente ma vespa PX200E (adorée
) de 1993 (autant pour les finances que pour la place dans le garage vu qu'il n'était pas question de me séparer de la Bellagio... 
), ...
... et suis entré en contact avec le vendeur.
Les négociations ont duré près de deux mois (le vendeur parisien en voulait un prix....parisien
), mais elles ont fini par aboutir, la période hivernale étant logiquement plus favorable aux acheteurs.
Durant les 500 bornes à son guidon pour la rapatrier, une confirmation, la position est compatible avec mes soucis de poignets (merci le guidon plat), et une nouvelle révélation, le moteur du V11 !
J'ai immédiatement compris les propos dithyrambiques (lus ici et là) des proprios énamourés de ces machines. Quelles sensations uniques !
Un week-end récent dans le Morvan m'a permis de valider l'efficacité du "full Öhlins", qui participe grandement au plaisir de pilotage, en digérant de manière impressionnante toutes les irrégularités du réseau secondaire.
Bref, après 3 000 km parcourus à son guidon, c'est l'amour fou...
Seuls aléas de parcours rencontrés jusqu'à présent : une batterie défaillante remplacée par une Odyssey PC545, et des relais Siemens d'origine capricieux, remplacés avantageusement par des Panasonic (merci Doc Mandello !).
Il me reste encore à régler un petit souci de coupures moteur à l'approche du régime de ralenti, probablement dû à un réglage perfectible de l'injection (Kick Motorcycles se penchera bientôt sur le sujet).
J'espère que le ressort de pré-sélecteur de vitesses, quant à lui, attendra un peu, avant de me laisser en plan au bord d'une jolie route de campagne...
Par avance, merci pour votre accueil
Benoît, 48 ans, passionné de 2RM depuis toujours, j'ai passé mon permis gros cube en 2002 après plusieurs années à rouler en Vespa PX.
Après un apprentissage sur deux japonaises (ZR7S et DL650 V-Strom), je me suis accoquiné avec les flat-twins bavarois. Dans l'ordre, R1100S, R1150RS, R1200GS, R1200R DOHC x2.
En 2012, un peu par hasard, j'ai essayé la gamme Moto Guzzi à l'occasion du "Moto Live Tour" : le V-Twin de Mandello est pour moi une véritable révélation !
La marque italienne répondait en tous points à mon envie motarde du moment : caractère moteur affirmé et design sortant des sentiers battus.
Après un an de réflexion, je signe le bon de commande d'une Norge GT 1200 8V bianca...
...puis la remplace l'année suivante, après 10 000 km, par une Griso 1200 8V SE Black Devil.
Une merveille de "catapulte" avec laquelle j'ai aussi parcouru 10 000 km, que j'aurais encore aujourd'hui, si un syndrome des loges naissant n'avait fini par rendre sa conduite insupportable au bout d'une heure à son guidon...
Le virus du V-twin face à la route est toujours bien en moi, mais je dois bien reconnaître que la gamme proposée, réduite à une peau de chagrin avec la disparition des 1200 8V, ne répond plus à mes attentes de "big block" logé dans un ensemble pas trop lourd et combinant une position pas trop basculée en avant.
L'année dernière, j'hésite brièvement sur les V7/V9 (sympa côté caractère, mais au final trop limitées question puissance), et me ravise quand je tombe sur une 940 Bellagio de 2013 esthétiquement raide neuve, une première main de cinq ans avec.....1 500 km au compteur !
Un aller retour à Nîmes (par un froid glacial de février), un moment émouvant passé avec un retraité d'origine italienne passionné et peiné de voir partir son bijou, et la Bella était dans le garage.
Seule modification, un amortisseur Shock Factory (+ long que celui d'origine) pour lui donner une tenue de route digne de ce nom et un peu plus de confort.
Depuis, j'ai parcouru 4 000 km à son guidon, avec un plaisir sans cesse renouvelé : un moteur vraiment vivant et enthousiasmant, malgré sa puissance raisonnable.
Enfin, il y a environ 6 mois, mon attention est retenue par une autre petite annonce : V11 Café Sport de 2004 (immatriculé en 2006), 6 500 km, 2ème main (avec historique rassurant : entretien suivi par Bergmann et Moto Bel').
Cela m'a renvoyé direct à l'époque où je passais mon permis de conduire, rêvant en feuilletant le numéro annuel "Spécial Salon" de Moto revue à la lettre M : la beauté des V11 me fascinait, notamment dans la version Le Mans délicieusement rétro, mais aussi dans toutes les (nombreuses) déclinaisons qui ont suivi jusqu'en 2004.
On ne croisait que très rarement ces motos sur la route, ce qui n'a fait qu'amplifier le pouvoir d'attraction qu'exerçaient sur moi ces diaboliques V11...
Mon sang n'a fait qu'un tour, 15 ans après, il me la fallait !
J'ai mis en vente ma vespa PX200E (adorée
) de 1993 (autant pour les finances que pour la place dans le garage vu qu'il n'était pas question de me séparer de la Bellagio... ), ...... et suis entré en contact avec le vendeur.
Les négociations ont duré près de deux mois (le vendeur parisien en voulait un prix....parisien
), mais elles ont fini par aboutir, la période hivernale étant logiquement plus favorable aux acheteurs.Durant les 500 bornes à son guidon pour la rapatrier, une confirmation, la position est compatible avec mes soucis de poignets (merci le guidon plat), et une nouvelle révélation, le moteur du V11 !
J'ai immédiatement compris les propos dithyrambiques (lus ici et là) des proprios énamourés de ces machines. Quelles sensations uniques !
Un week-end récent dans le Morvan m'a permis de valider l'efficacité du "full Öhlins", qui participe grandement au plaisir de pilotage, en digérant de manière impressionnante toutes les irrégularités du réseau secondaire.
Bref, après 3 000 km parcourus à son guidon, c'est l'amour fou...
Seuls aléas de parcours rencontrés jusqu'à présent : une batterie défaillante remplacée par une Odyssey PC545, et des relais Siemens d'origine capricieux, remplacés avantageusement par des Panasonic (merci Doc Mandello !).
Il me reste encore à régler un petit souci de coupures moteur à l'approche du régime de ralenti, probablement dû à un réglage perfectible de l'injection (Kick Motorcycles se penchera bientôt sur le sujet).
J'espère que le ressort de pré-sélecteur de vitesses, quant à lui, attendra un peu, avant de me laisser en plan au bord d'une jolie route de campagne...
Par avance, merci pour votre accueil
